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Clôture du Master International Film Festival-Yasmine Hammamet

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Clôture du Master International

C’est dans une ambiance festive et conviviale que la 1ère édition fondatrice du Master International Film Festival-Yasmine Hammamet 2022, le MIFF, nouveau grand rendez-vous du cinéma national, arabe, africain et international, a été clôturée en ce samedi 11 juin 2022, et qui a vu la présence de nombreuses stars du cinéma et des arts, en plus d’invités de marque.

Une cérémonie de clôture, retransmise en direct sur la chaîne nationale « Watania 1 », organisée dans la grande salle de conférence pour accueillir le public nombreux venu fêter le cinéma et faisant le plein de la salle.

Tout de suite après l’accueil des invités, les choses sérieuses ont commencé avec en prélude un « Making off » de cette semaine pleine d’activités et d’ambiance festive d’un événement de cette taille où tous les protagonistes sur place, jurys, organisateurs, bureau de presse, bénévoles et autres collaborateurs ont donné d’eux-mêmes pour la réussite du MIFF-Yasmine Hammamet 2022.

Et après l’intermède musical habituel, c’est un à un que les jurys sont monté sur scène pour donner enfin lecture des lauréats ayant glané le fameux « Galion d’Or ».

Un palmarès qui a donné les résultats suivants :

Compétition Courts métrages de fiction :

Galion d’Or : « Les criminels », de Serhat Karaaslan (Turquie)

Mention spéciale : « An ordinary day », d’Anas Zawahri (Syrie)

Compétition Longs métrages Documentaires :

Prix spécial du Jury : « Marin des montagnes », de Karim Aïnouz (Brésil-Algérie)

Galion d’Or : « Radiograph of a family », de Firiuzeh Khosrovani (Iran)

Compétition Longs métrages de fiction :

Mentions spéciales : « Beyrouth Hold’em », de Michel Kamoun (Liban)

« Freda », de Gessica Fabiola Geneus (Haïti)

«La Fortaleza », de Jorge Thielen     Armand (Venezuela)

Meilleur rôle féminin : Néhémie Bastien dans « Freda »

Meilleur rôle masculin : Damien Bonnard dans « Les intranquilles »

Meilleure mise en scène : « Barra el manhag », de Amr Salama (Egypte)

 

Prix spécial du Jury : « Communion », de Néjib Belkadhi (Tunisie)

 

Galion d’Or, ex-aequo : « Les intranquilles », de Joachim Lafosse (Belgique)

« Quo vadis Aïda », de Jasmila Zbanic (Bosnie)

Un « Galion » qui vaut son pesant d’or et exceptionnel de par sa conception plastique, sa forme, sa ligne élancée, mais aussi par sa symbolique historique, sociale et culturelle, rappelant l’épopée de Carthage sous Hannibal et l’environnement maritime de notre Tunisie. Un trophée longuement réfléchi avant d’être définitivement choisi.

Tous ces films primés se sont distingués par un sujet pertinent et en rapport avec une situation sociale souvent dramatique, à l’instar de « Quo vadis Aïda » qui nous rappelle le triste et très touchant drame de la Bosnie lors de l’agression sauvage de la Serbie contre les musulmans de ce pays. Ou « Radiography of a family » de l’Iranienne Firiuzeh Khosrovani qui relate un certain passé de l’Iran sous le Chah et un autre présent sous le régime des Mollahs. De même que « Les intranquilles » du Belge Joachim Lafosse qui transcrit les rapports familiaux sous divers aspects et dans différentes situations.

Le court métrage primé « Les criminels », du Turc Serhat Karaaslan, n’échappe lui non plus à cet intérêt porté aux rapports sociaux en général.

Et il en est de même pour les films qui ont obtenu des mentions spéciales.

Mais il est à rappeler qu’avant de départager ces grandes réalisations cinématographiques, toutes méritantes, comme l’ont souligné les jurys, plusieurs activités ont jalonné ces journées du 7ème Art, comme les Master Class, les tables rondes ou les séances de « Ciné Patrimoine » ou de « Ciné mémoire ».Des hommages ont été de même rendus à deux grandes figures du cinéma arabe, le Tunisien Raouf Ben  Amor, et l’Egyptienne Leïla Alaoui.

Un festival qui se veut le miroir du cinéma mondial à travers une sélection de films de grande qualité et de haute facture artistique, esthétique  et cinématographique, comme le prouve leur sélection dans les plus grands festivals de cinéma et leur consécration dans bon nombre de festivals du 7ème Art.

Un MIFF-Yasmine-Hammamet qui n’a pas son identique dans sa nouvelle approche de faire de ce festival un Master des grands films d’exception, ce qui a été largement prouvé lors de la projection des films en compétition, tous, à quelque chose près, de même valeur, comme l’ont mentionné les membres des différents jurys.

Un rendez-vous qui sera impatiemment attendu pour sa 2èmeédition de 2023, et toujours dans le merveilleux cadre de Médina Méditerranéa, source de plaisir, d’échanges culturels et autres, et surtout d’inspiration pour les amoureux de la nature et du patrimoine.

 

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